Ligue Europa : Lyon qualifié pour les huitièmes ; Nice éliminé après une triste campagne européenne


Lyon s’est directement qualifié, jeudi 30 janvier, pour les huitièmes de finale de la Ligue Europa malgré son résultat nul (1-1) concédé à domicile face au club bulgare de Ludogorets. Ce match, joué lors de la huitième et dernière journée de la phase de ligue, a été d’un faible niveau.

L’OL, qui termine sixième, était, avant le coup d’envoi, déjà assuré de jouer au moins les barrages. Quatre jours après le limogeage de l’entraîneur Pierre Sage, la rencontre s’est disputée dans un stade à moitié vide (35 448 spectateurs officiels) sous les yeux de son successeur, le Portugais Paulo Fonseca, assis en tribune présidentielle à côté du président-propriétaire, l’Américain John Textor. Les deux hommes donneront une conférence de presse vendredi après-midi.

Fonseca, lui même débarqué le 30 décembre de l’AC Milan où il avait signé en début de saison après deux ans à Lille (2022-2024), a pu constater qu’il lui faudrait rapidement séduire pour calmer la colère des groupes de supporters. Ceux-ci n’ont pas compris les raisons de la mise à l’écart de l’entraîneur qui avait contribué à sauver l’Olympique lyonnais de la relégation avant de le mener à une qualification en Ligue Europa la saison dernière et une finale de Coupe de France.

Avant une grève des encouragements de cinq minutes, ils ont déployé des banderoles pour critiquer « le management » de Textor ou encore pour témoigner « leur respect éternel » à Pierre Sage tout en exigeant des joueurs « qu’ils fassent preuve d’orgueil » en réagissant. La suite, le 9 février à domicile contre Reims, dépendra aussi certainement de la performance de l’OL à Marseille, dimanche en Ligue 1. Fonseca aura aussi beaucoup de travail pour redonner du tonus à une équipe assez pauvre dans le jeu et qui reste sur une série de cinq résultats nuls consécutifs.

Dans ce match, le gardien Lucas Perri a sauvé l’OL d’une défaite dans le temps additionnel face à Aguibou Camara (90ᵉ+1). Avec sur le banc le Portugais Jorge Maciel, ancien assistant de Sage et qui reste dans l’encadrement de Fonseca, l’OL n’a pas rassuré dans le jeu.

C’est Corentin Tolisso qui a donné l’avantage à Lyon après un service de Georges Mikautadze consécutif à une passe en retrait mal assurée de Son Hidalgo (54ᵉ). En première période, Tolisso, déjà, avait été proche d’ouvrir la marque de la tête à la réception d’un centre de Rayan Cherki (26ᵉ), tout comme Ernest Nuamah (35ᵉ), des actions sur lesquelles le gardien de Ludogorets, Sergio Padt, s’est brillamment interposé.

Il a encore été présent devant Ainsley Maitland-Niles (70ᵉ) ou encore sur une tête trop molle de Duje Caleta-Car à la réception d’un corner (73ᵉ). De son côté, Ludogorets avait manqué l’occasion de prendre l’avantage en première période sur un tir de Camara détourné par Perri (45ᵉ+1) ou d’égaliser sur une occasion de Caio Vidal (56ᵉ). En fin de partie, Dinis Almeida a finalement égalisé en prenant de vitesse la défense lyonnaise trop statique à la réception d’un centre délivré de l’aile gauche par Rwan Cruz (77ᵉ).

Nice sauve son honneur en partant sur un match nul

De son côté, dans une Allianz Riviera quasiment vide, Nice a terminé jeudi soir sa piteuse campagne européenne à la 35ᵉ place, sans parvenir à l’emporter face aux Norvégiens de Bodo/Glimt (1-1), qui, eux, se qualifient pour les barrages de la compétition.

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Avec trois points, Nice termine à l’avant-dernière place (sur 36) de la Ligue Europa. Après avoir ouvert la marque, Bodo/Glimt échoue, pour sa part, aux portes du Top 8, en raison de l’égalisation de Badredine Bouanani, bien servi par Gaëtan Laborde (1-1, 74ᵉ).

La veille, Franck Haise avait parlé d’« enjeu moral à bien finir »« pour être digne du niveau de la compétition » et « pour ceux qui jouent, montrer qu’ils auront leur mot à dire » plus tard dans la saison.

Pourtant, après les conséquences des banderoles très polémiques (« la chasse aux rats peut commencer », écrit en lettres gothiques) déployées lors de la rencontre contre Marseille dimanche (causant depuis la fermeture de la tribune sud à titre conservatoire), l’intérêt résidait aussi sur la façon dont les supporters du groupe des « Ultras populaire sud Nice » allaient réagir vis-à-vis de la direction du club.

Même si l’affluence réelle à l’Allianz Riviera était proche d’un record de vide avec, de sources internes au club, 4 272 billets effectivement scannés, dont 800 pour les seuls supporters norvégiens (contre une affluence officielle annoncée à 13 009 spectateurs), les Ultras niçois – un bon millier – ont soutenu les Aiglons sans discontinuer.

Avec dix changements par rapport à l’équipe de départ victorieuse contre Marseille, Nice a eu du mal à exister pour débuter. En première période, les Azuréens ont concédé six corners, subi quelques attaques norvégiennes bien senties, et une frappe sur le poteau de Hâkon Evjen (20ᵉ).

Après la pause, Bodo/Glimt a logiquement ouvert la marque à la suite d’un corner disputé sans Moïse Bombito, sorti pour se faire soigner à ce moment-là. Fredrik André Bjorkan en a profité (0-1, 54ᵉ). Alors qualifié dans le Top 8, ils n’ont pourtant pas tenu. Nice a égalisé, pour l’honneur.

Le Monde avec AFP

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